La problématique des réfugiés environnementaux est au centre des enjeux de notre époque. On sait aujourd’hui que les aléas climatiques, dans l’espace mondialisé, peuvent être à l’origine de bouleversements politiques et de conflits armés (l’expansion de l’Etat Islamique en Syrie et en Irak qui résulterait en partie de l’extension de la sécheresse dans cette région).
La notion de « réfugié environnemental » recouvre aussi, dans une large mesure, des implications sociales, politiques, économiques et culturelles, ce qui tend à complexifier l’identification et la définition de cette catégorie. Par exemple, les « ruptures environnementales » à l’origine de déplacements de populations ou de groupes d’individus sont multiples. S’ensuit d’ailleurs une utilisation de termes différents à travers la pluralité de ces situations : on pourra ainsi parler de « réfugié », de « migrant » ou de « déplacé », selon s’il y a passage d’une frontière ou non, de « mobilité » ou d’« exode », si la migration est temporaire ou définitive.
En collaborant avec les universitaires, nous œuvrons à renforcer la compréhension et les connaissances scientifiques générées dans ce domaine. La production d’une telle réflexion et le rassemblement de ces connaissances sont finalement destinés aux décideurs et aux acteurs impliqués dans la formulation de politiques publiques répondant aux effets du changement climatique, en leur proposant des exemples de bonnes pratiques, des indicateurs et des outils juridiques, économiques, politiques et techniques.
Nous travaillons en partenariat avec les milieux académiques – universités et hautes écoles – et nous accompagnons des étudiants dans leurs projets scientifiques qui répondent aux problématiques soulevées par les buts de l’organisation.
